Le Sommet des Amériques a permis à Barack Obama, encore une fois, de se démarquer de son prédécesseur. Même Hugo Chavez a succombé à son charme et a voulu partager ses choix littéraires avec lui. Et pendant que le président des États-Unis jongle au sujet des relations qu’il souhaite entretenir avec Cuba, les Chinois foncent vers l’Amérique latine et profitent de la crise financière qui sévit dans le monde occidental.
Les banques américaines ne prêtent plus, tandis que la Chine dispose d’importants capitaux, amassés pendant les années de vaches grasses au lieu d’êtres dilapidés dans des papiers douteux, même si la crise atteint aussi le géant asiatique. La Chine est donc en mesure de mettre son argent à la disposition des pays qui en ont besoin. C’est le cas en Amérique latine. Et la Chine répond à la demande.
Douze milliards $ au Vénézuéla; dix milliards $ en Argentine et au Brésil; un milliard $ à l’Équateur. Il est aisé de s’imaginer que les démarcheurs chinois sondent d’autres marchés potentiels où placer leur argent.
La présence chinoise en Amérique latine s’est tellement accrue au cours des 10 dernières années que le continent sud-américain est devenu le second partenaire économique de la Chine, les États-Unis occupant toujours la première place.
Ce constat permet de comprendre pourquoi les États-Unis ont intérêt a regagné l’estime des dirigeants latino-américains. Leur influence s’érode, côté financier. Tisser des liens diplomatiques plus étroits permet de compenser. Est-ce possible que cela puisse aller jusqu’à lever l’embargo à l’endroit de Cuba comme le souhaite la majorité des pays de l’Organisation des états américains?
Quand l’influence
Se fonde sur la finance
Geler les fonds
Mène vers d’autres options
mardi 21 avril 2009
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