lundi 3 novembre 2008

Québec Lise, Grand Prix et élections

-La bourse ou la vie!

-Les deux, réplique Lise, et mettez-moi une caisse de Dom Pérignon avec ça.

L’enquête de la GRC a coûté cher? Sans l’affaire Thibault, ces policiers auraient sans doute travaillé pareil. S’il fallait que la police cesse d’enquêter en raison des coûts, les tribunaux seraient déserts.

1, 2, 3 Legault

Normand Legault a perdu le Grand Prix du Canada et personne, semble-t-il, ne saura jamais pourquoi. Ses comptes, il les garde pour lui seul.

Sitôt connue la catastrophe de la perte de la course, le maire de Montréal, accompagné de deux ministres, un fédéral et un provincial, faisait vrombir les moteurs d’un Airbus ou un Boeing pour aller quémander chez Ecclestone. Le régent de la Formule un les a comme éconduit, si on comprend bien. Sauf que là encore on ne le saura jamais puisque le trio est revenu en déclarant qu’il n’allait pas étaler publiquement sa stratégie.



Si le Grand prix de Montréal est si important pour le milieu commercial de la métropole, comment se fait-il que les propriétaires d’hôtels et de restaurants n’ont pas encore offert de mettre la main dans leurs poches pour rescaper la course? Il faudrait bien sûr que ce soit le gouvernement qui injecte les fonds nécessaires. Ensuite, ce seront ces mêmes gens qui réclameront des baisses d’impôts, qui s’objecteront à l’augmentation du salaire minimum et exigeront la modification, à leur bénéfice, de la Loi sur la santé et la sécurité au travail. Enfin, ils plaideront probablement en faveur d’un gouvernement qui gouverne le moins possible.

Élections

Jean Charest déclenchera des élections : veut, veut pas. Les sondages indiquent que la population québécoise ne souhaite pas retourner aux urnes après y être passée trop souvent à son goût ces dernières années.

Solution à cette démobilisation électorale : des élections à date fixe et le scrutin à la proportionnelle.

Le scrutin à date fixe permet de connaître à l’avance le calendrier électoral sans prise par surprise des adversaires politiques et de l’électorat. Encore faut-il que le premier ministre qui prône ce genre de réforme soit le premier à la respecter; ne pas la « harperiser ».

La proportionnelle confirme à chaque électrice et électeur que son vote compte pour quelque chose dans le système. Voilà qui permet également de faire revenir l’électorat vers les urnes.


Cherche quoique tu trouves
Il te restera au moins un bien
Que tu éprouves
Le besoin d’aller plus loin

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